L'ouverture des maisons de thé dans les quartiers de plaisirs en 1712 marque le début du métier de geisha.
Les geishas sont le résultat de l'évolution des taikomochi , équivalents au Japon des bouffons du Moyen Âge en Europe.
Ainsi, les premiers geishas étaient des hommes, dont le travail était principalement de divertir, par des chants et de la musique les clients des maisons de thé.
Au début de leur intégration aux geishas, dans les années 1750, les femmes étaient appelées onna geisha littéralement : femme geisha).
Elles devinrent rapidement plus nombreuses que les hommes. À partir de 1800, toutes les geishas étaient des femmes. En 1779 le gouvernement japonais officialisa le métier de geisha et créa un bureau d'enregistrement destiné à recenser les geishas et à faire respecter la loi. Celle-ci indiquait que seules les prostituées patentées pouvaient avoir des relations sexuelles avec leurs clients, et pas les geishas
En 1842; la réforme Tempo proscrivit la prostitution et fit fermer les quartiers de plaisirs, mais ceux-ci rouvrirent en1851. En 1886, afin de garder le contrôle sur les activités des geishas, le gouvernement fixa un tarif officiel pour leurs activités.
Jusqu'au début du XXe siècle, les geishas étaient considérées comme à la pointe de la mode à tel point qu'avec l'occidentalisation du Japon dans les années 1920-1930, on vit apparaître des geishas s'habillant et dansant à l'occidentale, surnommées dansu geisha. Mais beaucoup d'entre elles s'opposèrent à cette modernisation et se posèrent en gardiennes de la tradition japonaise, ce qui est toujours le cas actuellement.
En 1944 pendant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement fit fermer les quartiers de plaisir et envoya les geishas travailler en usine pour soutenir l'effort de guerre. Le 25 octobre 1945, les quartiers de plaisir rouvrirent. L'interdiction totale de la prostitution en 1957 démarqua définitivement les geishas des prostituées. À la même époque, de nouvelles lois sur le travail des enfants et la scolarité obligatoire interdirent aux filles de devenir maiko avant quinze ans.
En 1965 la « Fondation pour le développement des arts et musiques traditionnels de Kyōto ») dénombrait à Kyōto 65 maiko, chiffre qui chuta ensuite jusqu'à 28 en 1975, avant de remonter et se stabiliser à une moyenne de 60 maiko dans les années 1990 Ces dernières années, on observe un engouement nouveau pour la profession de geisha au Japon, avec pour la première fois en avril 2008 plus de 100 maiko (101 exactement) dans les cinq hanamachi de Kyōto
Pouvez-vous m'aidez à retrouver le nom de ce peintre. Je suis allée à une expo dans le Tarn près d'Albi il y a 2 ans, il y avait plusieurs artistes qui exposaient.